À Brest, 750 bénévoles ont ramassé 1 200 kg de déchets sur les plages

Par Isabelle Jaffré

Avec plus du double de l’objectif atteint ce samedi après-midi, la grande collecte de déchets, organisée par Océanopolis Acts est une réussite. 750 personnes ont ramassé 1 200 kg sur les plages de la rade de Brest.

Plus de 1 200 kg ont été ramassés, samedi, par les 750 participants au Défi plastique sur six sites de la rade de Brest.
Plus de 1 200 kg ont été ramassés, samedi, par les 750 participants au Défi plastique sur six sites de la rade de Brest. (Le Télégramme/Isabelle Jaffré)

1 200 kg de déchets ramassés et triés par 750 participants en moins de deux heures. Pour sa quatrième édition, le « Défi plastique » du fonds de dotation Océanopolis Acts a plus que réussi son pari, ce samedi 16 mars 2024. La grande opération de collecte participative et citoyenne de déchets, sur cinq sites de la rade de Brest et place de la Liberté, visait 500 kg. « L’après-midi a vraiment surpassé nos espoirs. Les retours sont incroyables ! » se réjouit Fabio Perruchet, médiateur scientifique d’Océanopolis.

Micro-plastiques et ferraille

Entre 14 h et 16 h, ils étaient 350 bénévoles sur la plage du Moulin-Blanc, à Brest, à ramasser différents déchets : morceaux de plastique, canettes en métal, tuyaux, filets de pêche, ferraille. Certains ont même trouvé un pneu ou encore une semelle. Au total, 440 kg ont été récoltés rien que sur ce site.

Joël, du Plouzané AC rugby, et Mathilde, de l’association Water Family, ont travaillé ensemble au ramassage des déchets sur la plage du Moulin-Blanc à Brest.
Joël, du Plouzané AC rugby, et Mathilde, de l’association Water Family, ont travaillé ensemble au ramassage des déchets sur la plage du Moulin-Blanc à Brest. (Le Télégramme/Isabelle Jaffré)

Parmi les bénévoles Joël, vice-président du Pac rugby de Plouzané travaille avec Mathilde, membre de l’association Water Family. « On rencontre des gens, c’est sympa », explique Joël. Ce qui l’est moins, c’est ce qu’ils trouvent dans le tas d’algues qu’ils inspectent. « Au départ, on se dit qu’il n’y a rien et puis, en regardant mieux, on s’aperçoit qu’il y a plein de micro-plastique », dit-il, contrarié, en montrant de toutes petites billes de plastique.

Un peu plus loin, sur la grève du Moulin-Blanc, Rozenn et son fils Louis, 8 ans, sont aussi agenouillés pour repérer les déchets. C’est la première fois qu’elle vient. « Je trouve important de venir avec mon fils, pour lui apprendre à respecter son environnement », explique-t-elle. Alvine, elle, est venue pour son travail avec Don Bosco, où elle accompagne un jeune. « J’habite Lanildut et cela me donne envie de le faire chez moi. C’est très ludique. Un enfant m’a vue passer avec mon sac plein et m’a dit : oh la chance, tout ce que tu as ramassé ! », s’amuse-t-elle.

Au Moulin-Blanc à Brest, les 350 participants ont ramassé et triés du plastique, du verre, de la ferraille, etc.
Au Moulin-Blanc à Brest, les 350 participants ont ramassé et triés du plastique, du verre, de la ferraille, etc. (Le Télégramme/Isabelle Jaffré)

Des entreprises partenaires

Des associations comme Don Bosco mais aussi huit entreprises ont participé pour la première fois au Défi. « On voulait ce genre d’action depuis un moment. Nous cherchions une association pour nous accompagner. C’est beaucoup plus gratifiant de le faire à 350 plutôt qu’à 30 personnes de chez nous uniquement », note Robin Le Lay, chef d’agence de Brest et Quimper de l’entreprise SNEF.

L’association Surfrider Foundation est partenaire de ce Défi plastique. Ses membres ont sensibilisé les participants aux dangers de la pollution du littoral.
L’association Surfrider Foundation est partenaire de ce Défi plastique. Ses membres ont sensibilisé les participants aux dangers de la pollution du littoral. (Le Télégramme/Isabelle Jaffré)

Accompagné du Syndicat du bassin de l’Élorn, Surfrider Foundation Finistère, Nord, Water Family, Ar Viltansou Rade de Brest et de l’entreprise Mego !, Océanopolis Acts avait pour objectif de sensibiliser les bénévoles à l’impact des gestes au quotidien sur l’avenir de la mer. « Ces plastiques que l’on achète, quand on les jette dans la nature, ils nous reviennent », insiste Fabio Perruchet.

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