L’Écossais Anderson doit partir… pour mieux revenir
Article Ouest-France du 04/03/2021
Ouvreur et buteur de Plouzané depuis le mois d’août, Jack Anderson va repartir en Nouvelle-Zélande poursuivre la pratique de son sport, arrêté en France au niveau amateur.
Arrivé à la pointe du Finistère l’été dernier, Jack Anderson, Écossais de 26 ans, s’est vite adapté au rugby français. « Je cherchais à poursuivre la découverte du monde du rugby. Après la Suède, l’Italie, et la Nouvelle-Zélande, je cherchais un club ambitieux et structuré en France ». C’était l’aubaine pour les deux parties, puisque le Plouzané AC Rugby, recherchait un profil tel celui d’Anderson, très efficace au jeu au pied. Et le numéro 10 des canards n’a pas été déçu pour sa découverte du rugby en Fédérale 3 : « C’est très physique. Surtout à l’extérieur. Mais les gens sont véritablement passionnés et j’aime cette ambiance ».
Également salarié du club, Jack Anderson s’occupe de l’école des jeunes au club, et intervient également dans les collèges partenaires du Pac. La décision de suspension des compétitions, puis l’arrêt définitif du championnat entériné la semaine passée, a été très mal vécue pour l’Écossais. « C’est un vrai traumatisme. D’autant plus qu’on avait commencé avec des résultats très encourageants ». C’est alors que dès novembre, après la suspension des matchs, Jack Anderson s’est rapproché de son ancien entraîneur en Nouvelle-Zélande, avec l’idée de venir faire une pige de quelques mois. « Je lui ai expliqué que j’étais salarié du club et que je ne pouvais pas me désengager à moins d’une saison blanche décidée par les instances » raconte-t-il.
Maintenant officielle, l’annulation de la saison 2020-2021, a accéléré les choses. Libéré par Plouzané, Anderson rejoindra au mois de mars son ancienne équipe de Waïkanae, dans la banlieue de Wellington. Ce départ n’est pas un adieu, mais plutôt un au revoir. Désireux de poursuivre le projet de playoffs de Plouzané, l’ouvreur devrait revenir avant le début de la future saison. « Je veux finir le job ici. Surtout qu’avec ma compagne Kelsey, nous apprécions la vie proche de la mer avec un climat un peu moins dur qu’en Écosse. J’espère que nous serons encore mieux armés pour envisager même une montée en Fédérale 2 avec Plouzané ».